La première rencontre devait se terminer sur une victoire belge : Breyne, Englebert et Nelen avaient placé les Panthers sur orbite, 3 buts marqués aux Australiennes, ça s’apprécie. A deux minutes du terme, les Belges avaient toujours leur victoire en poche. Malheureusement, elles pliaient, encaissaient deux buts et perdaient aux shoot-outs. Le lendemain, Duquesne répondait au but de Nance, et, cette fois, les Panthers l’emportaient aux shoot-outs.

Une victoire, une défaite. Voilà le bilan contrasté de la formation de Niels Thijssen au terme d’un week-end physiquement éprouvant. La puissance des Kiwies aura fait mal aux Belges. Le résultat de la première rencontre, un but d’entrée de Ballenghien et celui de la victoire par Weyns sur pc à la 50e, les Belges la doivent à une défense énergique dans tous les compartiments de jeu : un exemple à montrer dans les écoles. Ce qui leur permettra de tenir la première mi-temps face à un adversaire qui avait corrigé son hockey très moyen de la veille. Puis vint le cauchemar Merry qui plantait 4 buts à une défense belge médusée.

Si le gain de la moitié des points est appréciable, permettant au passage de grimper d’une place au classement mondial (11e), le bilan est mitigé. La victoire sur la Nouvelle-Zélande est remarquable, les nuls australiens encourageants. Les Jeunes sont la grande satisfaction de Niels Thijssen. L’esprit conquérant est revenu, une certaine fraîcheur également. Reste que les Belges n’ont pas montré qu’elles pouvaient mener le jeu de façon évidente et que sous pression, comme lors de la première rencontre australienne ou la seconde Kiwie, elles devaient encore dominer leur stress et trouver la parade à la pression adverse : le travail a l’air simple, mais il est encore énorme. Ce problème les a fait retomber de la 9e place mondiale à la 11e. 

Australie-Belgique 3-3 so 4-2

Australie-Belgique 1-1 so 1-3

Nouvelle-Zélande – Belgique 1-2

Nouvelle-Zélande – Belgique 4-1